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« Iris », 2002-2012, 90x120x60 cm, divers matériaux et pots de peinture desséchés

 

 

«Iris» : D’innombrables fois, le pinceau est raclé sur le verre. La peinture s’égoutte et colle le pot de confiture avec la table de travail. D’innombrables fois, la couleur est desséchée, réduisant ainsi la capacité du récipient couleur : la palette devient objet. À travers les sédiments de couleur, la sculpture montre le temps passé dans l’atelier.

(Le titre «Iris» rappelle la déesse grecque à l’arc-en-ciel. Plus tard la zone de l’œil autour de la pupille est appelée iris. Cette membrane circulaire représente la partie colorée visible de l’œil.)

  
  Vélo : j’ai peint la jante et les rayons avec de la peinture murale. La couleur liquide épaisse a transformé la structure métallique légère en un objet lourd. Plus tard, cette approche bizarre est devenue une méthode. Des supports de couleurs inhabituels, l’accumulation de couches de couleurs et l’effet de la force gravitationnelle créent des objets qui poussent comme des plantes.  
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