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L’installation évoque un protocole expérimental. Les éléments en caoutchouc blanc laiteux sont vissés à l’aide d’anneaux en acier. Le système de tuyaux pliable est étanche, il est posé à terre de manière courbée, comme le modèle d’une colonne vertébrale.

L’objet technique semble être découpé dans un plus grand système de ligne, les 30 modules peuvent être tordus à volonté. Cela nous fait évoque un élément d’assemblage, un pontage. Mais l’échelle perturbe : le système de ligne qui va avec devrait être très grand. Il n’y a pas d’indication concrète concernant le liquide. Les matériaux – le caoutchouc et l’acier affiné – soulèvent également des questions. On ne reconnait plus ce qu’il y a de naturel dans cet objet. Il n’est plus qu’un fragment qui a perdu tout lien avec l’original. Si l’on regarde dans la sculpture, on perd aussi la mesure – le regard intérieur comme coulisse d’une scène, qui se poursuit indéfiniment.

Pour rappel : quand on entaille l’écorce de l’arbre à caoutchouc, un latex blanc s’égoutte. Une matière première qui a été déterminante pour notre évolution industrielle.

« Ver solitaire », 2008-2012, 25x25x300 cm, Silicone, acier inoxydable

 

 

 

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